Errant par ce temps radieux dans le paradis, tuant le temps... J'arpente les chemins et les couloirs éclairés par les rayons perçants du soleil, pénétrant aisément les vitraux.
Découvrant de nouvelles pièces, de nouveaux endroits merveilleux, des jardins secrets aux plantes magnifiques, en passant par de vieilles bibliothèques avec ses vieilles encyclopédies poussiéreuses...
Allant de découvertes en surprises, ma visite du paradis se passe comme jamais je ne l'aurai imaginé. Je ne pensais pas que ce lieu abritait tant de richesses.
Cependant, au détour d'un couloir, j'entends des cris. Ils semblent enfin percés ces murs. Intrigué, surpris d'entendre de telles
choses dans un endroit pareil, je pars a la recherche du lieu de provenance, d'un pas cadencé.
J'ouvre des portes a tout-va. Après de nombreux échecs, de portes sans intérêts, le mystère ne se résume plus qu'a une simple porte.
La dernière que je dois ouvrir se trouve devant moi. Et effectivement, les cris semblent venir d'ici. Ils me font frissonné. Je n'aime pas cette sensation.
J'ouvre cette porte avec inquiétude, ne savant pas ce qu'il se cachait derrière ces cris. Lentement la porte s'ouvre. Et la, la porte grande ouverte, je reste sans voix, abasourdit pas la vue de cet être. Je m'approche lentement...
J'avance timidement vers lui, je ne veux lui faire peur.
Il se trouve là, dans une caisse en bois, des couvertures posées sur le fond, il ne semble pas sentir ma présence.
Debout près de lui, je le contemple de ma hauteur.
Il semble si petit d'où je me tiens... Moi sur mes jambes, lui sur le dos, il ne bouge presque pas... Les rares gestes qu'il effectue manque de coordination, de précision, comme si sa force le quitte. Ou au contraire, lui vient...
Il ouvre les yeux, il semble me regarder. Je ne pense pas qu'il puisse me voir. Trop affaibli surement... Ou ses yeux sont-ils encore trop purs ?
Il respire, vite, comme essoufflée, pourtant il ne fait rien, aucun effort. Peut être, la vie le quitte-t-il ?
Son cœur bat au rythme de la chamade, il est petit par la taille, mais la pureté et l'innocence le remplit.
Jamais il ne sera aussi proche de la mort que maintenant car jamais il ne sera aussi faible, et pourtant...
Et pourtant, il...
Je me fis interrompre...