Le vieux révérant déchu [Fermé][Abandonné]

Il marche d'un pas calme et net, on entend ses pas dans toute l'église. Il aime érer dans ces endroits qui lui avaient inspiré le respect il y a tant de temps. Plus de quarante années ont passée depuis qu'il n'est plus considéré par l'Eglise comme un homme de foi et de confiance, il s'en moque. Arrivé au premier rang de chaise, celle qui sont le plus proche de l'autel, il en pris une et s'assis. Il ferme les yeux, se remémore cette soirée où il fut chassé de l'Eglise où il préchait et rendait service au village.

"Il est plus jeune, de physique il n'avait pas beaucoup changé, en fait il n'a pris presqu'aucune ride en 40 ans, ses cheveux sont néanmoins plus court, presque rasé jusqu'au crâne, il inspirait confiance, il vient de sortir du confessionnal, il soupir, aujourd'hui le village lui a trouvé beaucoup de pêchés à faire pardonner. Il s'avance vers ses quartier, pour aller dormir, il fait déjà noir. Dehors il fait froid, se sont les premières neiges de l'hiver, et ce soir le vent souffle fort.
D'un coup la porte de l'Eglise claque, il se retourne, croit d'abord à un coup de vent terrible, mais il voit une silhouette sur le pan de la porte.

-Offre moi le gîte abbé !

Il n'ést pas d'un naturel très tolérant concernant les demandes, il aime qu'elles soient faites dans les règles et pas de façon rustre et grossière

-Je suis révérant ! Et oui je vous offre le gîte pour la nuit, mais qui êtes vous ?

-Peut importe mon nom, il ne t'évoquera rien ....

Alkantar se tu mais il se méfiait déjà de cet homme.

Plus tard, une fois la nuit bien avancée, il entend du bruit dans la grande salle, il décide d'aller vérifier si tout va bien, si il n'y a pas un nouveau venu qui vient cherche un abri. Il trouve juste une grande salle vide et lugubre, mais il alla dans le vestibule où il avait casé le voyageur. Il le trouve debout, rangeant dans un sac des objets qui lui sont famillier, tel que des chandelliers en argents et en or.

-Traitre ! Païen ! Je t'offre le gîte et tu me vole.

Ne laissant pas le temps à l'individu de répondre il lui enfonce un poing dans le ventre et l'assome avec la grande bougie qu'il avait prise pour s'éclairer.

Il le traine jusque dans la grande salle et le mets sur l'autel, là il sort un couteau et lui perce le coeur.

-Dieu guide ma main ! "

Il fut banni car il fit la bétise d'avoir laissé le corps sur l'autel.
Mais il était, à l'époque, persuadé d'avoir été la main de Dieu

A suivre ...

Il se lève de sa chaise et marche à nouveau, faisant résonner ses pas dans l'église. Il s'avance vers l'autel, semblable à celui qui avait servit de table à tuer comme il le dis. Derrière l'autel, un retable, il le regarde un moment et se remémore à nouveau certain passage de sa langue vie.

"Il vient d'être banni, il marche seul dans la campagne avec à l'esprit la "bonne action" qu'il venait d'accomplir. Pendant trois mois il marchera seul sur les routes, par le froid, de jour comme de nuit.
Au début du printemps il arriva dans une grande forêt.

Il marche dans une forêt épaisse, la lumière est rare et l'ambiance est certe un peu sinistre. De tout côté il entend des craquements, l'écho de ses pas.

[A suivre ... l'inspiration est partie d'un coup ]