Les lettres au pères noel.

La nuit tombait à Biceps City, le soleil laissa place à la lune rouge. Elle était rouge car beaucoup de sang avait coulé tout au long de la journée. Hotaru était l’une des personnes à rester nuit et jour dans cette ville.

Alors que Noël approchait à grand pas, que les rires des enfants se faisaient entendre dans toute la contrée de Kedok, que les lettres au père noël se faisaient à droite, à gauche. Hotaru n’avait pas encore faite la sienne. Il ne savait pas trop quoi demander à cette être plein de bonté. A vrai dire il n’osa pas vraiment lui dire c’est vœux les plus chères. Jusqu’au jour où Lilith, la femme qu’il aimait plus que tout au monde le poussa pour l’écrire.

Hotaru se posa contre le mur du Bon Dollar et commença à écrire.

Cher Père Noël,

Vous qui donnez le sourire à tous les enfants et à beaucoup d’adultes.
Vous qui émerveillez le peuple par vos rires.
Vous qui donnez les cadeaux en recevant les vœux de tous.

Aujourd’hui je vous fais parvenir les miens.

Je souhaite avoir une seconde chance de grandir pour protéger la femme de ma vie.
Je souhaite pouvoir la chérir de tout mon hêtre.
Je souhaite avoir le Cimeterre du Héros pour protégé mon clan et la femme qui me rend heureux chaque jour.

Ce ne sont que les 3 vœux que je désire le plus.

Merci pour donner le sourire à tout le monde.

Hotaru

La lettre écrite, il se releva et partit à la recharge du Lutin du Père Noël pour lui donner en main propre la lettre.

Mon ange Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 07/12/2007

Une écriture de lumière sur un parchemin jauni.
Encre d'une magicienne.
A l'ouverture du cachet, une tasse en terre cuite se matérialise.
Elle contient du chocolat chaud.

Cher Père Noël,

Vous qui êtes si beau, si vieux, et si gentil.
Vous que l’on oublie en Juillet, et devenez Roi en Décembre.
Vous que l’on ne prie pas mais à qui l’on confie ses rêves.
Vous ravissez les cœurs par vos rires.
Vous ravissez les yeux par vos couleurs.

Voici donc ce qui égaierait mon visage en ce jour de décembre.
Il s’agit d’une ou de plusieurs pièces de la tenue d’entraînement dite du mage incandescent.

Mon rêve?
Être aimée de l’homme que j’aime, qui est sans aucun doute possible l’homme le plus merveilleux au monde.
Accompli.
C’est notre anniversaire Père Noël.
Je vous soupçonne fortement d’y être pour quelque chose.
Merci infiniment.

Mon rêve à rêver?
Avoir l’honneur de posséder un Fouet d’Argent des Danaïdes,
Le voir briller à ma main chaque jour, et bénéficier de sa magie unique.

En vous souhaitant tout le courage nécessaire.
Mes amitiés.

LiLith, Guérisseuse, Reine sans Royaume.

Les lettres au pères noel. H0153po5

Kanda était en train de se promener dans la forêt de Kedok sur le dos d’un tigre quand soudain un bruit se fit entendre….

Oh Oh Oooh

Une petite voix s'élève au loin sur les terres argentées, chantonnant des airs emplis de gaieté. Un vieil homme trapu se hâte de préparer ses affaires pour la lourde tâche qui l'attend sous peu.
Les joues rougies par le vent froid, il charge inlassablement le large traîneau de bois, guidé par ses fidèles reines.

Ses habits rouges contrastent avec la neige qui tombe à lourds flocons.
Chargeant le dernier colis, il se hisse péniblement à l'intérieur. Cette année sera exceptionnelle pour lui. Tout le monde se verra récompensé.

Mes enfants, cette fin d'année vous réserve de si belles choses ! Festoyez en attendant mon passage, illuminez vos demeures et décorez vos sapins ! Et surtout, pensez tous à m'envoyer vos vœux de Noël !

Kanda se mit à rire, ce qui n’était pas habituel pour lui…et ne pouvait être que mauvais.

Trois jours plus tard il envoya une lettre un peu brûlée sur les bords et assez mal écrite.

« Cher Père Noël,

Je suis au regret de vous annoncer que j’ai été très méchant !
Je l’avoue, j’ai tué, pillé et blessé…Je n’ai fait aucune, non aucune, différence entre les hommes et les femmes et encore moins de différence entre enfant, adulte et vieillard ! Je les ai tous assassinés de sang froid.
Des fois j’avais une raison, des fois je les ai exterminés parce qu’ils avaient un contrat à leur nom et pour finir, ma façon préférée : je les ai tué pour l’amusement, vous ne trouvez pas cela amusant ? Des torrents de sang, des larmes versées par la famille des personnes mortes sous ma main, et les cris de douleur que les victimes poussent !
J’accepte même de servir de temps à autre votre pire ennemi, Monsieur le Père fouettard !

‘Fautes avouées, fautes à moitiés pardonné.’ Vous pensez sûrement à ce vieux dicton, je vous avoue mes crimes en espérant être pardonné.

Et bien vous vous trompez ! Si je devais me confesser, et expier mes erreurs j’irai voir le pape et non vous.

Oh oh oh je ne mérite pas d’avoir un cadeau….Oh oh oh je le sais…je ne le mérite pas mais connaissant votre bon cœur j’en aurais un !

Je vais vous dire une bonne petite blague qui vous fera comprendre facilement…C’était il y a exactement trois lune, j’ai enlevé un de vos lutins!
A la base je voulais prendre possession de tout votre « entrepôt » à cadeaux, facile à dénicher d'ailleur, mais j’ai découvert que même les lutins avaient une magie assez puissante. J’ai donc pris la décision d’en enlever qu’un seul.
Magie, magie et le lutin reviendra facilement de lui-même, non ?
Le problème c’est qu’il ne peut plus l’utiliser. Ne vous inquiétez pas, je ne l’ai pas tué. Je l’ai plutôt rendu aussi faible qu’un agneau sur un hôtel sacrifiel, avec l’aide d’un ami magicien attiré par les forces obscures je l’ai mis au centre d’un cercle Alchimiste, le cercle Tender Lucifer si vous voyez… Avec quelques parchemins démoniaque de la dynastie Euclyotèdis. En gros, seul l’enchanteur peu défaire ses sorts, donc si je meurs, votre lupin sera bloqué pour disons.. une éternité.
Je tiens à préciser que je ne compte pas le tuer, pour le moment, mais si vous ne me croyez pas je peux vous livrer un de ses doigts ? Ou tout un bras ? Comme vous voulez, mais si c’est le cas vos remords vous rongerons et votre habit rouge de joie, sera rouge de sang…les mains propre, l’esprit sale ? Je pense que cela ne vous intéresse sûrement pas !

Il y a donc qu’une solution pour vous me livrer se que je souhaite le plus au monde, juste deux petits objets, dont l’un est à vous et l’autre à votre semblable noir : Les clochettes accrochés à votre coup et le fouet du père fouettard…

Pourquoi ses objets ? Je vais être gentil pour une fois et tout vous raconter.

Commençons par les clochettes, qu’est ce qu’un tueur pourrait faire de cela ? Pas grand-chose, enfin si…montrer sa présence à ses futurs victimes, inutile…et bien non, je souhaite faire comme fit mon père. Par le passé mon père possédait des cloches qu’il faisait sonné quand il voyait une victime, ce son était connu dans toute la région, il était symbole de mort et dès qu’une personne l’entendait, celle-ci fuyait de peur et alors une chasse commençait. Personnellement j’adore courir après un innocent qui a les yeux emplit de terreur, même si cela lui laisse le temps de fuir.
Je ne suis pas mon père, je ne veux donc pas de cloche…mais ses clochettes, elles ont un son si doux !

Après il y a bien sur ce fouet, bien oui pourquoi un fouet ?! C’est encore plus facile et je n’ai pas à raconter mes histoires familial…Je souhaite un fouet pour aller avec mon autre fouet, celui du Balrog une ancienne bête morte, j’ai trouvé ce fouet en fouillant une ancienne tourelle. Il passe sont temps à brûler mais j’ai appris à le maîtriser. Depuis j’en cherche un deuxième afin d’améliorer mes techniques de désarmement. J’avais pensé premièrement à l’intouchable et disparut fouet Danaïde mais celui-ci est hors de toutes portées. Je pense que seul les Dieux savent où il peut-être en ce moment ! Mais il y a quelques jours j’ai découvert celui du Père Fouettard, noir comme mon âme et contrastant avec mon premier fouet.

Bien, je pense que toute est dit! Vous savez qui je suis, ce que je veux et pourquoi vous vous devez de me l’offrir…

Sadiquement Kanda. »

Kanda attendait dans sa grotte la réponse de l'homme rouge, en affichant un sourire narquois...

Quelques jours avant Noël, un jeune garçon de 17 ans regardait le ciel. Il pensait aux parents qu’il avait eut, aux parents qui n’étaient plus de ce monde… Il se sentit soudain bien seul en cette période de fête. Il n’avait pour compagnon que son épée. Il ne la quittait jamais. Mais il eut une envie subite de vouloir voir quelqu’un d’autre, quelqu’un de chaleureux qui pourrait lui redonner un peu le sourire en ce mois glacial d’hiver. C’est alors qu’il reçu une carte d’un Lutin. Celui-ci annonçait qu’il remplaçait le Père Noël, qu’il allait se faire une joie de donner des cadeaux à tout le monde, grands ou petits. Le jeune garçon esquissa un petit sourire, cette carte lui avait un peu remonté le moral. Il prit alors une feuille de papier colorée, qui était pour lui la plus belle feuille de papier qu’il avait. Il commença à rédiger une carte pour le Lutin.

Cher Lutin,
Je vous envoie cette lettre afin de parler un peu avec quelqu’un… Je me sens seul en cette période de fête, je vis tout seul depuis ma naissance. J’ai appris à me débrouiller seul, mais cette année est plus dure que les précédentes. Je n’ai pas beaucoup de choses, je passe mes nuits à trembler sur le sol à cause du froid mordant. Je voulais un chapeau pour tenir ma tête au chaud, ainsi qu’un badge que l’on appelle : « distinction » il me semble. Ainsi je pourrai la mettre fièrement sur mon torse. Ou bien éventuellement Une jolie cape… J’ai entendu dire que le Père fouettard fabriquait une ligne de vêtements à son effigie… Le chapeau et la cape sont très beaux… J’aimerais bien vous rencontrer, nous pourrons ainsi parler un peu car j’ai besoin de me confier à quelqu’un… Merci beaucoup Lutin, Ryuzaki.

Le garçon plia la lettre, mis un timbre dessus et l’expédia directement via la poste au Lutin. Une fois de retour chez lui il prit un bol de nouille et commença à manger pour calmer sa faim…

Il faisait froid. La neige tombait sur le toit des maisons encore illuminées à cet heure tardive. Oui ! Les enfants, éxcités à l'idée de voir le Père Noël, couraient et riaient. Doudoue, qui comme à son habitude, marchait en regardant les familles dans leurs foyers, souriait. Elle était tout de même triste ... Elle n'osait pas approcher ce très cher être qui offrait beaucoup de cadeaux aux enfants sages. Certe, ce n'était plus une enfant, mais elle rêvait d'une seule et unique chose. Elle s'assit alors sur une marche, un crayon et un papier à la main, puis se mit à écrire .

- Cher Papa Nowel ,

Nowel ? Parce que cela vous va à ravir .

Elle sourit.

- Je vous écris en ce soir, si spécial ... Oui spécial, car il neige ... La neige si beau soit ce phénomène, mais bien trop rare à mon gout durant l'année . Depuis ma tendre enfance, je prodigue des soins. J'aime prendre soin des gens qui peuplent ces terres. Je n'ai pas vraiment de choix, ou plutôt de voeux ... J'ai un rêve ...
Ce rêve, qui me suis, depuis que je vous ai vu, pour la premiere fois, cachée derrière un mur, désirant vous toucher du doigt ... Toucher cet habit si ... rouge ! Mais si doux, et beau ...

Elle ferma les yeux, puis les réouvrits.

- Vous êtes mon rêve ! Mais je n'ose pas vous approchez ... Peut être parce que la peur que vous disparaissiez me hante ... Je m'égare ... Pardonnez moi. Je suis si heureuse de vous voir ... En face de moi.

Je vais vous annoncer mon voeu, celui que j'ai au plus profond de mon coeur depuis des années ... Comme je vous l'ai dit, je soigne, j'aide le peuple des terres argentées ... En tenant mon bâton, j'ai souvent froid aux mains, elles se crispent ... Donc je dois arrêter mes soins car je n'ai plus la force de tenir mon bâton ...
Lorsque je vous ai vu, j'ai remarqué ... Vos jolis mouffles. Doux ... si beau ... Mais inaccessible n'ayant pas eu le courage de vous approchez et de vous demandez de les essayez ...

Voila mon voeu cher Père Nowel, si vous me l'accordez, j'aimerai que vous me confiez vos mouffles ... Pour pouvoir soigner encore plus, et ainsi aider le plus de gens possible... Pour enfin accomplir ma tâche.

Elle versa une larme, puis essuya celle ci .

- J'espère sincèrement, mon cher Père Nowel, que mon voeu sera réalisé ... Je crois en vous ...

Sincèrement, une soigneuse au grand coeur rouge ...

- Elle plia la lettre en deux, la mit dans une enveloppe, et la glissa dans la poche du Père Nowel discretement ... Elle reprit son chemin, toujours émerveillée par les lumières qui scintillaient visible dans les fênetres des demeures .