Le soleil se leva, je m’étais encore une fois assoupi devant mon oeuvre, celle-ci reprénsantant la mémoire d’une bataille, avec du rouge, rouge sang…
Une coulée de neige tomba du toît, me sortant du sommeil. Je me dressa, et alla me raffraichir le gosier. Mes yeux se possèrent sur le calendrier dispose sur le bureau en chêne et aux motifs Celtic.
On est le 25 Décembre, Je bondis sur place, mon Coeur battait si fort… J’accouru a mon Sapin, comme un enfant éveillé de bonne heure pour ouvrir ses parquets. Mais ce Noël fût détruit… Comme mes rêves… Aucun cadeaux n’étaient là.
Dépité, détruit. La seule chance d’accomplir mon rêve venait d’éclater en mille morceau, dissipé, annihilé…
Torse contre le bord de la fenêtre, j’avais la tête pendue au dessus de la neige, regardant mon mur gris, deçu par ces derniers événements. Le Lutin ne voulait plus livrer de cadeaux… Il paraitrait qu’il est abasourdit par le comportement des jaloux… Je resta planté là un moment. C’est alors qu’une douce voix famillière retentie aux creux de mes oreilles, mon ouïe s’éclaircit doucement. elle m’appelait, cette voix. Une voix qui l’avait déjà appelée sur les champs de bataille. Feminine et autoritaire, mon ex-Reine courait en ma direction. Mon crane allourdit par le poid de cette décéption se leva, elle avait un objet entre les mains. Brillant de mille feu, enroulé entre les douces mains blanchâtres de sa Reine. <<Qu’était-ce ?>>(…) J’allais le decouvrir.
Tendant l’objet sous mes yeux ebaient, illuminant mon regard, un Fouet d’Argent Danaide, Sous mes yeux ! Un reve que partagait aussi sa Reine, que d’en posséder un. Le sien venait de s’accomplir, alors pourquoi pas le mien ?
J’étais jaloux. Mais si content pour ma Reine… Entre douleur et joie, mes sentiments ne savaient que faire, mon esprit était perdu. J’avais meme envie de lui voler… Voler ma Reine… Comment ai-je pu avoir ce genre d’idée… Je m’en voulu tant.
Je tourna en rond chez moi, remuant cette jalousie profonde, et ma douleur. Un rêve devenu cauchemard. Et plus le temps passe, plus mon esprit sombre dans la jalousie.
<<Magie de Noël ? Je n’y crois plus…
Pardon, Lutin. Vous avez détruit mon Coeur d’enfant.
Je suis heureux pour les autres, et jaloux de moi-même et de ma pauvre lettre. Je ne suis qu’un raté.>>
Je sortis, étendre ma furreur sur des pauvres personnes, et en faire mon oeuvre de “Noël”, couverte de Rouge.
Calintz, Artiste Assassin.